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Pour obtenir le meilleur de soi en trois pratiques durant une journée, le matin au réveil je pratique le QiQong, aux moments les plus intenses de la journée je me recentre et pour finir je trouve une heure de calme où je peins ce qui est.

Voici comment je m’enrichis au fil de la journée pour vivre chaque instant au présent.

La journée commence par le réveil, pour le rendre facile et agréable, je me prévois un temps pour pratiquer le QiQong. Et même s’il fait encore nuit, j’imagine que le soleil se lève devant ma fenêtre et m’inonde de sa lumière chaude et régénérante, puis je commence mes mouvements lentement. Comme je prends des cours depuis trois ans, une heure par semaine, j’ai pu mémoriser des enchaînements de postures et je commence même à sentir le flux d’énergie qui circule dans mon corps, avec plus ou moins d’intensité selon  mon degré de présence. En général, je choisis un mouvement que j’aime bien, puis j’enchaîne avec un autre jusqu’à ce que je sente l’énergie se répandre dans mon corps, des pieds jusqu’au bout de mes doigts, prête à démarrer la journée du bon pied. Mes articulations sont déliées, tout mon corps est réveillé et présent, ne serait-ce que pour avaler mon petit déjeuner et le savourer lentement et pleinement. Voilà encore une bonne habitude, je prends le temps de goûter la nourriture en pleine conscience.

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Un matin, au cours de mon écriture journalière, il me vient ces quelques mots: « je n’arrive pas à accepter que ma mère soit une femme différente de ce que je voulais pour mère » . Le fait de l’écrire m’a fait prendre conscience que pour me libérer des ressentiments à l’égard de celle-ci, que je venais de perdre, je devais cesser de la voir comme la mère parfaite dont je rêvais mais plutôt comme la femme différente qu’elle était avec ses qualités et ses défauts. C’est  alors que je me suis sentie enfin détachée de cette mère imaginaire et parfaite pour voir enfin une femme vraie, tout simplement. Mes sentiments à son égard se sont tout de suite apaisés, ma colère envolée.

C’est dur de s’apercevoir que j’ai vécu toutes ces années à côté d’une femme que je croyais connaitre,  qui me faisait peur et qui me semblait inatteignable, je n’ai pas cherché plus loin alors que ma colère montait en moi. Si je m’étais aperçu qu’elle portait le masque que je lui avais créé, je me serais précipitée pour le lui enlever et la voir telle qu’elle était. J’aurais surement bien aimé la connaitre. La vie en a voulu autrement et c’est un beau message qu’elle me laisse pour vivre autrement. Je n’ai pas su la démasquer elle ! Qu’en est-il des autres et de moi-même ?

Rien n’est perdu car le temps n’existe pas et son âme m’accompagne aujourd’hui pour me guider et m’aider à démasquer tout ce qui m’entoure. Je sais depuis longtemps que mon chemin de vie est d’être sans masque et de voir la vraie nature de chacun qui croise ma route. C’est la première personne que je croise, celle qui m’a mise au monde qui me le dévoile si cruellement aujourd’hui.

Je suis toujours attachée à la forme symbolique de la « Mère », le fort message que ma mère m’a laissé en partant est d’être vigilante pour ne pas me coller  ce modèle sur moi et mon rôle de mère sinon je pourrais m’en vouloir comme je lui en ai voulu.

Je souhaite à chacun de poursuivre son chemin en se nourrissant des évènements qui traversent nos vies pour nous enrichir humainement et spirituellement. Chaque jour nous apporte son lot de messages, à nous d’être vigilant ici et maintenant ! Partageons-les  et soyons vrais avec nous-même !

Avec la paix dans le coeur et le corps détendu comme un chat qui se pose. Cette posture est tout ce qui m’attire, tout ce vers quoi je me dirige. Dans cet esprit, je suis curieuse de découvrir d’autres cultures qui ont ces mêmes valeurs, la paix, la détente et le lâcher prise tout en se respectant et en respectant la vie. Un week-end d’avril je me suis ressourcée auprès d’un chef Algonquin et de sa compagne, elle-même femme médecine en cours d’initiation. J’ai goûté à leurs traditions et j’aimerais tellement partager avec vous cette quiétude qui nous enveloppe soudain en leur présence. Sur le moment j’ai été touchée par une belle émotion, celle que je perçois quand j’entends le vrai dans les paroles de l’autre, quand ces paroles résonnent avec mon coeur, elles me touchent à en déborder. Ces larmes sont le cadeau que je donnes en remerciement de ces paroles vraies, je ne contrôle pas, c’est le coeur qui parle.

En tant que bénévole, je fais de l’accompagnement à l’hôpital et je me suis retrouvée en situation de forte émotion, celle qui déborde et qui reste  incomprise, celle qui naît d’une relation entre une personne en grande difficulté pour communiquer avec son entourage et moi de passage dans sa chambre. Cette émotion me colle à la peau et ne veut pas me laisser souffler, elle veut me dire quelque chose, une chose qui raisonne en moi, qui ne demande qu’à sortir et qui a choisi ce doux visage endormi pour se révéler à moi, merci ma belle.

Bienvenue dans mon nouveau blog. J’espère y voir nombreux commentaires pour m’encourager à vous écrire et partager du fond du coeur ce qui me touche comme mes aquarelles mais aussi mes activités qui sont décrites dans les pages réservées.